Animatrice sociale au domicile des personnes âgées

Aide-soignante auprès des personnes âgées durant dix ans, je me suis reconvertie en animatrice sociale.

J'ai exercé le métier d'animatrice durant deux ans en EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes), puis j'ai suivi une formation qualifiante pour devenir animatrice, aboutissant à l'obtention de mon BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse de l'Education Populaire et du Sport).

Passionnée depuis toujours par l'interaction avec les personnes âgées, il est important selon moi de prendre en compte l'individualité de chacun.

Le service sur mesure est ma priorité : nous définissons ensemble vos besoins pour vous proposer des animations adaptées avec un vrai projet d’accompagnement personnalisé.

A propos :

Les animations sont proposées pour toute personne âgée dépendante ou non.

L’animation à domicile est une activité innovante, soucieuse du bien vieillir. Elle est par conséquent destinée à toute personne vieillissante.

L’animation à domicile doit permettre de maintenir et/ou de redonner à la personne une place active dans la société.

La connaissance des problèmes de vie à domicile des personnes âgées montre que l’animation apparaît comme un moyen efficace et complémentaire des aides et des soins à apporter à ces personnes. C’est également un levier vers l’autonomie.

La plupart des personnes âgées de plus de 75 ans vivent à domicile ou chez un parent. L’âge moyen d’entrée en institution est aujourd’hui supérieur à 80 ans.

La volonté politique est de maintenir cette population vieillissante à domicile en développant les métiers autour du soin, mais aussi le service à domicile et l’animation.

Des métiers en plein essor en voie de professionnalisation…

La hiérarchisation des besoins liée à la recherche d’économies vise de fait à ne prendre en compte que les besoins primaires (sécurité, propreté, santé) et délaisse totalement les autres besoins de la personne, pourtant essentiels (vie sociale, citoyenneté, culture, accomplissement de soi…).

Cette vision restrictive fait perdre à tous les intervenants le sens de leur action et de leur rôle.

Il est donc indispensable de revenir à une prise en considération de l’ENSEMBLE des besoins et des attentes de la personne.

Hormis les besoins primaires (respirer, manger, dormir…), existent des besoins secondaires fondamentaux. La capacité pour une personne en perte d’autonomie à connaître et promouvoir ses propres principes, croyances et valeurs, à garder sa dignité, à se réapproprier du plaisir, à conserver sa faculté de décision... S’occuper en vue de se réaliser, avoir des activités ludiques et créatives, des loisirs, conserver une estime de soi. La possibilité physique et intellectuelle de se divertir, de découvrir des nouveautés…

Cela peut aussi représenter l’opportunité d’un repos pour les aidants naturels.



Souvent, ce qui semble manquer aux personnes âgées à leur domicile est une activité qui leur permet d’entretenir leur potentiel, aussi bien physique que mental et d’avoir un contact avec l’extérieur autre que médicalisé ou focalisé sur l’entretien ménager ou une aide à la vie quotidienne.